Tout particulier ou en ce qui nous concerne toute entreprise qui utilise des équipements sur ce réseau : Téléphonie, fax, terminal de paiement, télésurveillance, les ADSL sur ligne analogique (sans dégroupage total), standard, PABX…
On estime aujourd’hui que cela touche 98% des entreprises.
La fin du RTC signifie également la fin de la téléphonie auto-alimentée.
En effet, jusque-là, même lors d’une coupure électrique un téléphone analogique pouvait être alimenté par les lignes cuivres et permettre ainsi les appels d’urgence. Avec la fin du RTC, ce n’est plus le cas.
Depuis le 14 janvier 2017, le Ministère de l’Intérieur a officiellement autorisé l’utilisation de la technologie VoIP sur ADSL ou fibre optique pour les ERP « sous réserve de continuité de service téléphonique en cas de coupure électrique ». Il est donc indispensable de posséder un onduleur ou une batterie, car la fin du RTC marque aussi la fin de la télé-alimentation de la ligne.
Son utilisation diminue de plus en plus
Le RTC ne permet pas de système d’unification avec les autres outils de communication
Son entretien est très couteux
Les réparations deviennent de plus en plus difficiles car les appareils et leurs pièces de rechange ne sont plus produits depuis quelques années.
Par exemple si aujourd’hui vous avez 2 lignes simultanées (1 T0) et que vous souhaitez passer à 4 lignes, vous devez passer en IP.
Les premiers arrêts techniques se feront en 2023 et ce sur 6 ans.
Il faut savoir distinguer la technologie utilisée et son support.
Le support en l’occurrence c’est la paire de cuivre utilisée dans la boucle locale qui relie le central téléphonique au client.
La fin du RTC ne signifie pas l’arrêt de la boucle locale qui supporte également l’ADSL.
Les téléphones fixes traditionnels sont conservés et largement enrichis avec le tout-IP.
Vous aurez toujours la possibilité d’installer un IPBX en local.
Cependant le Cloud permet de simplifier toutes la partie administration.