La data fait aujourd’hui part intégrante des entreprises. Cependant, une partie de celles-ci sont inexploitables par les entreprises, qui ne savent pas comment y faire face.
La data possède également son côté obscur, plus communément appelé « Dark Data ». Ces données consomment bien du stockage, au même titre que la data de manière générale, mais sont mal exploitées. Pourtant, ces dernières peuvent comporter de précieuses informations permettant d’améliorer l’activité d’une entreprise. Il peut s’agir de documents, photos, vidéos, d’informations clients, des mails, etc.
Il existe aujourd’hui, selon Mads C. Brink Hansen, directeur de produit chez TARGIT, deux manières d’explorer les Dark Data. La première consiste à explorer l’ensemble des données cachées dans l’espoir de trouver des insights profitables à l’entreprise. La deuxième est de définir des objectifs spécifiques, puis explorer les données afin de voir si elles peuvent permettre d’atteindre ce but.
Selon une étude réalisée pour le compte de Spunk, jusqu’à 55% de la masse de données d’une entreprise peuvent représenter de la Dark Data. Cependant, plus de ¾ des répondants à l’étude ont affirmé que la data était un facteur clef de succès pour l’évolution de leur entreprise. Malgré ce constat, l’exploitation de cette Dark Data n’attire pas particulièrement les entreprises, et ce pour des raisons diverses et variées : âge trop évolué pour effectuer un changement, pas de souhait de s’y consacrer de manière intensive ou bien volonté de rester dans le cadre fonctionnel actuel.